Il est 7h30, en ce beau mercredi matin. Il fait plutôt frais et un léger brouillard trône sur la ville. Les plantes dorment encore, dehors, pas un bruit, seulement les quelques magasins qui ouvrent leurs portes. Le soleil est encore bas dans le ciel, mais déjà le brouillard se vois dissipé.
Encore chez lui, Guilfort se lève, il se dirige vers la salle de bain, et prend sa douche. Après en être ressortis, tout propre, vient le moment tant redouter. L'angoisse. LA crainte de Guilfort, LE cauchemar qui hante ses nuits, sa plus grande frayeur...
Il dois se coiffer.
Chaque matin, il se bat avec ses longs cheveux noir pour qu'ils soient impécables. Ca peux très bien prendre quelques minutes, mais il n'est pas rare que Guilfort s'enferme pendant une heure dans la salle de bain pour dompter sa longue tignasse. Pendant 30 minutes, c'est LE combat acharné, à coup de peigne, de laque, de multitudes de produits, il réussit à vaincre et parvint à garder ses beaux longs cheveux noirs comme la nuit qui lui descendent jusque dans le bas du dos. Mais là, quelque chose cloche. Guilfort se fige. Le drame ! Ses pires craintes se réalisent. Malédictions ! Il à un épis !
Quoi de pire, qu'une coiffure parfaite quand au plein milieu du crane, une mèche de cheveux pointe le ciel avec une arrogance rare comme si elle hurlait "HA HA ! Je suis là ! Regarde moi ! Houhou ! Je gâche tout ! Hihihi !" ?
Pour Guilfort, il ne peux rien avoir de pire que ça.
Il explose de fureur ! Pour lui, pas de quartier, il s'acharne sur le cheveux, il essaye tout.
En allant des lotions jusqu'au remèdes de grand-mères, et finalement, il arrive à atténuer les dégâts, mais l'épis est toujours présent. Pour lui ça ne fais aucun doute : Cette journée va pas être géniale du tout.
Quand il sort de la salle de bain, il doit être 9 heure. De retour dans sa chambre, il enfile son pantalon, sa chemise blanche, son gilet de cuir, et enfin ses lunettes de soleil. Il attrape ses gants en tissu blanc, va prendre un rapide petit déjeuner, une tartine de pain beurrée et un jus d'orange, puis il saute dans ses chaussure et sors dans la rue.
Il regarda vite fais les alentour en enfilant ses gants, et c'est parti, 3 pas par seconde, il remonte rapidement la rue, pour ensuite s'engager dans une ruelle sombre.
C'est un raccourcis pour aller en ville. Au lieu des 20 minutes par le trajet normal, il n'en met plus que 10, et pour lui le temps est précieux.
La ruelle déboucha sur une grande place ronde. Au milieu trônais une fontaine qui ruisselais en cascade dans un bruit apaisant. Il n'y à encore que peu de personne, mais ça ne devrais pas tarder à devenir une véritable fourmilière, alors sans perdre une seconde de plus, Guilfort s'engagea, contourna la fontaine, et au bout d'une trentaine de pas, arriva devant un petit magasin dont la vitrine étais décorée de façon simple.
Il poussa doucement la porte en bois qui fis sonner une petite clochette. Ce magasin, il le fréquentais depuis longtemps maintenant, il est même devenu très ami avec le propriétaire : Phillipe Brika. C'est dans le "Brika-brac" qui Guilfort trouve tout ce qui lui est utile à la fabrication de ses montres : Roue dentées, aiguilles, cadran, j'en passe et des meilleurs. Dans ce magasin, Mr Brika à tout ce qu'il faut, il à de tout ... et de n'importe quoi. Beaucoup de n'importe quoi. Au murs, pleins d'étagères étais envahis par des tonnes de bibelots de toute sortes, de toute les formes, de toute les couleurs.
Après un rapide bonjours au patron, Guilfort, comme à son habitude, se mit en quête de ses accessoires. Pour commencer, il chercha dans les "boites-à-vrac". Il fouillais dans l'espoir de trouver un cadran à chiffres romains. Le XII, le III, le VI et le VIII. Il brassa les 7 boites mise a disposition avant de renoncer et d'aller parcourir les étagères.
Il savais bien que les chances de trouver ce qu'il cherchais étais... très réduites, aussi, il appela le gérant.
<< Mr Brika ?>>
Le patron arriva dans le rayon suite à l'appel de son client.
<<Un problème Guilfort ?>>
Le vieil homme, sans doute dans les 60 ans, avais les cheveux gris, de petites lunettes rondes sur le bout du nez, semblais fatigué, et paradoxalement, on pouvais voir à quel point il étais passionner pas son travail. Dans chaque rayon du magasin, on pouvais sentir la détermination de Phillipe Brika. C'est la raison pour laquelle Guilfort respectais cet homme.
<<Dites-moi, il ne vous resterais pas un cadran noir à chiffre romains ?>>
Le visage du patron perdis le sourire qu'il tenais encore il y a quelques secondes.
<<Ma foi, mon chère tic tac...>>
Le surnom fis sourire Guilfort
<<... les affaires de sont plus ce qu'elles étaient, je n'ai plus de clients, tu est presque le dernier... le magasin va fermer.>>
La phrase de Phillipe fut comme une lame dans le coeur de Guilfort. Il voulais protester mais aucun son ne sorti de sa bouche. Il n'arriva qu'a articuler un vague :
<<... Quand ?>>
<<A la fin de la semaine>>
C'étais tellement proche. C'est toute l'enfance de Guilfort qui étais inscrit dans ses murs. Même avant d'être entré dans la noblesse, il fréquentais déjà ces lieux. Il tenais à ce magasin, ainsi qu'a Mr Brika. Ce magasin avais beaucoup de valeur à ses yeux.
<<Mais pourquoi ? vous êtes tellement passionner , si vous avez besoin d'argent je peux...>>
Mais Phillipe le coupa.
<<Non Guilfort, je ne veux pas de votre argent, gardez-le. Et puis, c'est comme si je partais en retraite.>> Brika attrapa la main de Guilfort et déposa le cadran dans sa paume.
<<Vous trouverez bien un autre endroit ou dégoter vos accessoires. Tenez, c'est le dernier, un cadeau d'adieu, en quelque sorte.>>
Guilfort ne voulais pas y croire... Dans sa tête, tout étais flou. Comment se magasin qui étais ici depuis toujours pouvait-il fermer ?!
Après avoir serrer une dernière fois la main de Mr Brika, il pris la direction de la porte. Il s'attarda un peu devant, puis après quelques secondes, il tira pour l'ouvrir et sorti rapidement sans se retourner. Il ne vis pas que quelqu'un arrivais et se pris donc la personne en question de plein fouet. Le choc fut si violent que Guilfort en perdis ses lunettes de soleil. Ils se retrouvèrent tout les deux assis par terre, devant le magasin. Sans voir qui s'étais, il bredouilla un "Excuser-moi", tout en cherchant ou étais bien passé ses lunettes. Il jeta tout de même un oeil vers la personne qu'il avais percuter, elle s'étais déjà relever et lui tendais la main, mais il ne réussit a distinguer son visage, a cause du contre jour. Il attrapa donc la main qui lui étais si aimablement tendu, et se releva, manquant de peu d'écraser ses propres lunettes. Il les ramassa et regarda la personne qu'il avais bousculé.
<< Je suis désolé, je ne vous avez pas vu... >>
Dit-il, terriblement embarrassé, craignant la réponse de l'inconnu.